Saule, pieds nus dans les aiguilles
Violette Léonard / Paul Decleire / Xavier Lukomski / La Berlue
Saule est une adolescente qui, comme tous les jeunes de son âge, cherche ses repères, ses limites, ses désirs. À la recherche d’un père qu’elle ne connaît pas, elle se cogne contre tout ce qui l’entoure : sa mère, ses peurs, les réalités de la vie…
Comme Alice (au pays des merveilles), Saule chemine seule, sans protection et fait d’étranges rencontres : un rat, une araignée… Dans cette quête de soi sans concession, elle court après des fantômes et prend des risques.
Saule, pieds nus dans les aiguilles parle du flou du rêve confronté à la brutalité de la réalité. C’est un conte contemporain, d’une sombre fantaisie, l’histoire d’une fêlure où l’humour côtoie l’étrangeté et la gravité. C’est la vie telle que Saule la perçoit, la vit, la sent.
Ecriture : Violette Léonard
Mise en scène : Xavier Lukomski
Avec Philippe Constant, Chloé Larrère, Nathalie Rjewsky, Marvin Schlick, David Callas (musicien)
Scénographie et costumes : Zouzou Leyens
Musique : David Callas
Un projet initié par Paul DecleireUne production de La Berlue, Rideau de Bruxelles, Pierre de Lune (Centre Scénique Jeunes Publics de Bruxelles), Centre culturel de Dinant et La Coop asbl
Avec la participation du Centre des Arts scéniques
Texte publié par Lansman Editeur
En co-présentation avec ékla, dans le cadre du festival Turbulences
Saule est une jeune fille en transformation.
Elle cherche sa réalité dans le regard des autres, et se confronte à son reflet fragmenté comme dans un miroir brisé. Et elle découvre ce qu’elle ne cherchait pas… Elle cherche à comprendre ce qu’elle sent et ne peut nommer. Ce changement en elle qui « est » elle. C’est l’histoire d’une métamorphose, qui n’est pas sans douleurs.
Mon adolescence, je la porte toujours en moi. À l’adolescence on a la vie devant soi, tous les possibles, même la mort. C’est une envie de tout et de rien en même temps. On a les cartes en main, et l’envie d’en faire ce qu’on veut, parfois les lancer en l’air.
L’adolescence, c’est notre pureté, nos audaces, nos rêves et nos espoirs, nos excès, nos choix, notre inconséquence et notre liberté. Une confrontation entre soi et le monde.
Mais c’est aussi les angoisses, la détresse, la solitude, les désirs contradictoires, le manque de repères, le besoin de repères (tiens, on entend père dans repère), la fuite, la colère, le repli, le rêve d’idéal et la désillusion. La chenille et le papillon. En Chine, le saule pleureur symbolise la mort et la renaissance. L’adolescence, n’est-ce pas aussi d’une certaine façon une mort et une renaissance ?
Le mot berlue est issu de l’ancien français « belluer », qui signifie « éblouir ».
La berlue est un ancien terme médical utilisé dès le XIIe siècle pour définir un symptôme qui correspond à une sensation visuelle anormale avec la perception d’objets ou de lumière qu’on n’a pas réellement devant les yeux. (Wikipedia)
Au figuré, avoir la berlue, c’est être le jouet d’une illusion.
Créer, c’est parler de sa vision du monde.
Notre désir est de faire des spectacles qui donnent à penser et ouvrent les yeux sur le monde qui nous entoure et notre manière d’être au monde, avec humour, sensibilité et une pointe de folie pour peut-être permettre de changer notre vision des choses.
Nous croyons que questionner le monde de façon libre et ouverte peut permettre de le transformer.
Nous avons envie de parler aux enfants, du pouvoir qu’on a en soi de décider de sa vie.
La recherche d’une théâtralité à la fois inventive et simple destinée tant aux enfants qu’aux adultes est la ligne de force qui relie nos différents spectacles.
Nous cherchons à créer un langage simple, visuel et inventif qui parle à tous les sens tout en étant au service d’un propos qui nous intéresse, nous émeut, nous amuse ou nous interroge.
Faire un spectacle de théâtre c’est comme marcher sur un fil, c’est une question d’équilibre.
Trouver les gestes justes, dire les choses simplement, donner à sentir, à voir, à entendre. Ce qui est au centre de notre création est de l’ordre de l’intuition, de la recherche de l’évidence, un mélange de sincérité, de sensibilité, et d’inventivité.
Donner de la valeur aux petites choses, aux surprises du quotidien, goûter au moment présent, s’ouvrir aux autres, faire confiance à son instinct, écouter son coeur, choisir ce qui est important pour soi, croire en ses rêves et se mettre en route pour les réaliser, croire qu’on peut changer les choses… c’est croire au bonheur. Tout le monde peut le faire. C’est une attitude de tous les jours, qui refuse la fatalité.
Ce sont des valeurs que nous défendons haut et fort et qui sont présentes dans tous nos spectacles.
La Berlue est une compagnie, fondée fin mars 2008 par Violette Léonard, Luc Fonteyn, Paul Decleire et Benoît Lavalard pour réaliser des spectacles « jeune public ». Et si l’équipe d’origine s’est modifiée au cours du temps et des créations, notre objectif reste toujours le même.
NOVEMBRE
25
13:30 & 20:00
15 / 10 €
10 € (groupe)
Dès 15 ans
Centre Culturel de Charleroi
Boulevard Jacques Bertrand 1
6000 Charleroi
Je ne te reconnais pas. Tu étais une petite fille si gaie, si douce et souriante et maintenant... tu es si dure, si froide. Qu'est-ce qui s'est passé ? Tu me fuis, tu m'échappes, tu te caches de moi. Tu vis la nuit, tu dors le jour. Je n'ose plus t'approcher, tout t'insupporte. Je ne sais pas quoi faire. Tu passes ta vie enfermée dans ta chambre. Tu vis comme... un rat.
Ecoutez Chloé Larrère. Elle entre dans le rôle de Saule :
(Texte) Saule, pieds nus dans les aiguilles
Violette Léonard - Publié en 2019, 52 pages - 10.00 € -- ISBN: 978-2-8071-0269
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