Hamlet

D’après William Shakespeare

Adaptation et mise en scène Emmanuel Dekoninck
Assistanat à la mise en scène Alexandre Drouet

Avec Bénédicte Chabot, Camille De Leu, Frédéric Malempré, Gilles Masson, Thomas Mustin (Mustii), Frédéric Nyssen, Nicolas Ossowski, Gaël Soudron, Jérémie Zagba

Chorégraphie Bérengère Bodin
Direction musicale Sam Gerstmans Scénographie Olivia Sprumont
Lumière Xavier Lauwers
Costumes Catherine Somers
Chorégraphie des combats Emilie Guillaume

En co-présentation avec le Service des Arts de la scène de la Province de Hainaut

Dans le cadre du Festival KICKS ! / Regard(s) sur la jeunesse organisé par L’Ancre

Sorti du Conservatoire de Bruxelles en 1998, Emmanuel Dekoninck joue dans une quarantaine de pièces classiques et contemporaines.

Prix du Théâtre de l’espoir masculin pour son rôle dans L’Ecume des jours d’après Boris Vian, mis en scène par Bernard Damien (2000). Lauréat du Prix Jacques Huismanen 2009.

On a pu le voir dans New York de Dominique Bréda ou encore dans Les Lois fondamentales de la stupidité humaine de Carlo Maria Cipolla.

En 2006, il se lance dans la mise en scène avec la pièce Le Laboratoire des hallucinations. Il monte Frankenstein à l’Abbaye de Villers-la-Ville (2013), La Dispute de Marivaux (2014).

Vous avez pu apprécier ses mises en scène de Peter Pan d’après la bande dessinée de Régis Loisel (2011), de L’Ecume des jours de Boris Vian (2013) au Centre culturel d’Ottignies-Louvain-la-Neuve et d’Aura popularis (2015) et Tableau d’une exécution d’Howard Barker au Théâtre de Namur et au Théâtre de Poche (2017).

Il écrit et interprète Alive (2015), toujours en tournée actuellement et met en scène La solitude du Mammouth (2018) de et avec Geneviève Damas.

Hamlet, une des plus grandes œuvres de tout le répertoire théâtral
Hamlet est un jeune homme idéaliste. Pendant sa jeunesse, il a intégré des valeurs qui lui ont été transmises par son père : la loyauté, le respect, l’importance de la parole donnée.

Parvenu à la fin de son adolescence, alors qu’il poursuit encore des études, il perd son père. C’est pour lui une tragédie, d’autant que son père décède d’une manière assez abrupte.

Hamlet rentre au Danemark. Et là, il constate que le monde a changé. Avec la mort de son père, ces valeurs de paix et de respect semblent avoir complètement disparu. Et Hamlet se retrouve face à un monde qui ne lui convient plus.

Il sort brusquement de l’adolescence et la question qui se pose alors pour lui c’est :

Qu’est-ce que je fais ?
Qu’est-ce que je fais  face à ce monde qui ne me convient pas ?

Il y a plusieurs options possibles :

• je peux ne rien faire, me soumettre ;
• je peux me suicider, mourir ;
• je peux adhérer à ce monde, m’y faire, « faire avec » ;
• je peux m’y opposer, de plusieurs manières ;
• je peux être militant ;
• je peux être aussi destructeur, détruire
  ce monde ;
• je peux aussi quitter ce monde et vivre en ermite quelque part, etc.

Et donc, qu’est-ce que je dois faire face à ça, qu’est-ce que je dois faire face au meurtre de mon père ? Qu’est-ce que je dois faire face
à l’immoralité de ma mère ? Qu’est-ce que je dois faire face à ces gens qui font des compromis ?

Hamlet tente donc de répondre à un questionnement qui peut se poser à des tas de jeunes adultes, et tentent d’y
répondre :

Quelle action je peux avoir sur le monde ?