Kosmos
PAN! (la Compagnie), Ceux qui marchent, Entre Chiens et Loups
Quoi de plus important que les histoires pour penser et rêver le monde ?
Au départ de Gaïa et de sa célèbre descendance, le très inventif Kosmos retrace l’une des versions de la création du monde.
Sur scène, telles des déesses bordéliques et impulsives, deux comédiennes démiurges se transforment tour à tour en paysages et personnages. À l’aide d’une myriade d’objets et accessoires, elles revisitent la mythologie grecque avec une bonne dose d’humour et de poésie.
En ressort un spectacle pêchu à la croisée des sciences, des mythes et de l’histoire qui allie exigence, décontraction et simplicité pour s’emparer de l’infiniment grand et questionner ce qui nous relie.
Co-écriture : Lara Hubinont et Jasmina Douieb
Interprétation : Lara Hubinont et Jasmina Douieb ou Elsa Tarlton ou Ana Rodriguez (en alternance)
Mise en scène : Jasmina Douieb
Scénographie : Thibaut De Coster et Charly Kleinermann
Assistanat à la mise en scène : Sophie Jallet
Coaching manipulation : Isabelle Darras
Lumière : Philippe Catalano
Régisseur et directeur technique : Christophe Van Hove / Nicolas Oubraham / Gaël Genette
Musique et bande son : Guillaume Istace
Traduction : Diogo Bento
Une production de Ceux qui marchent, Entre Chiens et Loups et PAN! (la Compagnie).
En coproduction avec Pierre de Lune – Centre Scénique Jeunes Publics de Bruxelles, le Théâtre de La Montagne Magique et la Coop asbl.
Avec l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles – Service du Théâtre.
Avec le soutien de l’Atelier 210, de la Maison de la création, de la Maison des Cultures et de la Cohésion sociale de Molenbeek-Saint-Jean, du Théâtre de Liège et du Wolubilis.
- PAN! (la Compagnie)
Née en 2005, PAN! (La Compagnie) est une compagnie vivante et vivace qui continue à explorer le territoire toujours plus vaste de la création artistique en restant à l’écoute du monde, en cherchant à le questionner avec sincérité et humour et en osant la nouveauté, au risque même parfois de se tromper. Le temps passe mais le désir demeure intact : marcher en équilibre précaire sur le fil qui sépare la salle de la scène, témoin privilégié de ce lien incertain et vibrant qui unit les spectateurs en une même vison, certes éphémère, de leur humanité.
Site Web – Facebook
- Ceux qui marchent
Dirigée par Lara Hubinont, comédienne et metteure en scène, la compagnie Ceux qui marchent tire son nom de sa première création « Ceux qui marchent dans l’obscurité ». Depuis,
Ceux qui marchent a présenté son premier spectacle jeune public, en 2018, et tourne actuellement en Belgique.
- Entre chiens et loups
Entre chiens et loups, c’est la confrontation de l’apprivoisé et du sauvage, du dressage socialisant, de l’éduqué et du pulsionnel. A la lisière entre deux mondes, entre deux états. Un théâtre de frontière où s’interpénètrent les genres littéraires et artistiques. Multiple.
Site Web – Facebook
AVRIL
21 ➔ 24
50′
Adultes
7 / 6 €
Enfants
6 / 5 €
Groupe
5 €
Dès 7 ans (P1 > P5)
21.04 | GOÛTER
Avant ou après Kosmos, passez par la Brasserie pour grignoter une petite sucrerie ou découvrir les livres mis à votre disposition.
Pour les enseignant.e.s
Possibilité d’animations en classe.
Contact : aline@eden-charleroi.be
Centre Culturel de Charleroi
Boulevard Jacques Bertrand 1
6000 Charleroi
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Le Manuel du Parfait
Galopin
Chenapan
Sale Djône
Quand nous construisons le programme d’une saison, nous cherchons avant tout à susciter des émotions, à créer des moments de plaisirs partagés, d’évasion, d’amusement…
Et c’est vrai aussi pour les plus jeunes qui passeront lesportes de notre p’tit «paradis» !
Pour que ces moments « magiques » puissent avoir lieu et que chacun en profite au mieux, il est bon de s’y préparer un peu.
C’est l’objectif de ce manuel : vous proposer quelques pistes pour accompagner ces expériences, parfois toutes nouvelles pour les enfants.
Que ce soit la première fois ou pas, aller voir un spectacle peut être source d’inquiétude ou d’excitation. Quelques explications ou rappels sont donc toujours bienvenus…
On va où ? On va voir quoi ?
Nous vous invitons à éveiller la curiosité des enfants que vous accompagnez, en leur indiquant que vous allez voir un spectacle, en le présentant succinctement, sans trop en dire pour garder «l’effet de surprise».
Vous pouvez par exemple leur montrer l’affiche ou une photo du spectacle et leur demander ce qu’ils imaginent voir.
Il fera noir…
Pour montrer que le spectacle commence, la salle est plongée dans le noir. Elle reste ensuite dans la pénombre pour mieux apprécier ce qui se déroule sur scène, sans être distrait par ce qui se passe dans la salle. Il y a à nouveau un noir quand le spectacle se termine.
On applaudit ?
À la fin du spectacle, c’est une façon de remercier les artistes pour leur prestation et de leur montrer qu’on a aimé les voir sur scène. De leur côté, ils viennent alors saluer lepublic.
On a le droit de tout faire ?
Contrairement au cinéma, les comédiens, danseurs, musiciens sont présents devant nous. Ils entendent et voient tout ce qui se passe dans la salle. On ne peut donc pas manger, boire, utiliser son téléphone et d’autres objets lumineux. On vous invite à rappeler aux enfants que, pour laisser se concentrer les artistes et les copains, il faut être discret comme un agent secret !
En matière de spectacles ou d’émotions, il n’y a pas de vérité absolue : on peut aimer ou pas, avoir compris certaines choses alors que d’autres nous ont échappé. Plusieurs lectures sont possibles. Il est dès lors enrichissant d’échanger les points de vue.
Après la plupart des représentations, un moment de discussion avec les artistes est proposé.
On peut aussi ne pas avoir envie de parler tout de suite. Il est important de respecter ce besoin d’intimité, de créer un climat agréable où seuls ceux qui le désirent se sentent à l’aise de s’exprimer.
Que diriez-vous d’expérimenter l’une des techniques observées dans le spectacle ou d’approfondir l’une des thématiques abordées ?
Découvrez les pistes d’animations dans les livrets de salle distribués lors de votre venue.
Partagez avec nous les réactions et productions des enfants. Nous pourrons en donner un aperçu sur notre site et nos réseaux sociaux.
Lucy a neuf ans. Aujourd’hui, elle prend le temps de nous raconter le jour où sa maman l’a oubliée.
À travers son regard vif, Lucy dépeint le monde des grands en apnée : l’éducateur, la directrice de l’école, l’inspecteur de police…
Respire questionne notre rapport au temps : celui qui s’étire, celui des adultes qui parfois diffère de celui des enfants… Profondément optimiste, Respire est une invitation à s’octroyer des bouffées d’air et à s’accrocher à ses rêves. Par son ton juste, la pluralité des langages convoqués et l’énergie du trio sur scène, le spectacle rend cette histoire captivante, poétique, bouleversante même.
Le Théâtre de la Guimbarde crée des spectacles qui mettent en résonance le monde des enfants et celui des adultes. La compagnie s’adresse aux enfants – des tout-petits aux adolescents – et leur offre un moment de rencontre artistique unique qui éveille des émotions et ouvre des questions.
La Guimbarde propose, par le biais du théâtre, un regard nuancé sur le monde, une vision critique de la société et met en avant « le vivre ensemble » aujourd’hui.
MAI
08 ➔ 12 60′
Adultes
7 / 6 €
Enfants
6 / 5 €
Groupe
4 €
Dès 10 ans
DI 08.05
Avant ou après Respire, passez par la Brasserie pour grignoter une petite sucrerie ou découvrir les nombreux jeux de société et livres mis à votre disposition.
Centre Culturel de Charleroi
Boulevard Jacques Bertrand 1
6000 Charleroi
Les épaules de nos enfants sont lourdes de nos problèmes d’adultes. Que faisons-nous, une fois adultes, de nos rêves d’enfants ? Je voulais parler à hauteur d’enfant, je suis partie du point de vue de Lucy : tout est vu par elle. Il y a donc forcément interprétation de sa part, sa vision de la réalité est subjective.
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C’est l’objectif de ce manuel : vous proposer quelques pistes pour accompagner ces expériences, parfois toutes nouvelles pour les enfants.
Que ce soit la première fois ou pas, aller voir un spectacle peut être source d’inquiétude ou d’excitation. Quelques explications ou rappels sont donc toujours bienvenus…
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Nous vous invitons à éveiller la curiosité des enfants que vous accompagnez, en leur indiquant que vous allez voir un spectacle, en le présentant succinctement, sans trop en dire pour garder «l’effet de surprise».
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Contrairement au cinéma, les comédiens, danseurs, musiciens sont présents devant nous. Ils entendent et voient tout ce qui se passe dans la salle. On ne peut donc pas manger, boire, utiliser son téléphone et d’autres objets lumineux. On vous invite à rappeler aux enfants que, pour laisser se concentrer les artistes et les copains, il faut être discret comme un agent secret !
En matière de spectacles ou d’émotions, il n’y a pas de vérité absolue : on peut aimer ou pas, avoir compris certaines choses alors que d’autres nous ont échappé. Plusieurs lectures sont possibles. Il est dès lors enrichissant d’échanger les points de vue.
Après la plupart des représentations, un moment de discussion avec les artistes est proposé.
On peut aussi ne pas avoir envie de parler tout de suite. Il est important de respecter ce besoin d’intimité, de créer un climat agréable où seuls ceux qui le désirent se sentent à l’aise de s’exprimer.
Que diriez-vous d’expérimenter l’une des techniques observées dans le spectacle ou d’approfondir l’une des thématiques abordées ?
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Partagez avec nous les réactions et productions des enfants. Nous pourrons en donner un aperçu sur notre site et nos réseaux sociaux.
Allemagne, fin des années 30. En s’engageant dans l’armée nazie, un jeune chômeur s’oppose à son père devenu pacifiste. L’histoire d’un fils qui ne trouve pas de place dans le monde, Un fils de notre temps.
Un récit entre réalité et fantasmagorie faisant écho au désarroi d’une certaine jeunesse perdue et sans repère dans un monde qui ne tourne plus rond.
Un spectacle court, comme la vie de son héros. Une atmosphère étrange, tantôt angoissante, tantôt absurde, comme son destin.
Une pièce percutante qui met en résonance un texte prémonitoire et notre actualité. Troublant !
D’après : Ödön von Horváth
Mise en scène et scénographie : Benoit Verhaert
Avec : Cédric Cerbara, Laurie Degand, Gilles Masson, Benoit Verhaert
Lumière : Patrick Pagnoulle
Son : Matthieu Kaempfer, Gilles Masson
Costumes : Claudine Perron
Création masques : Odile Dubucq, Sophie Carlier
Création maquillages : Sophie Carlier
Chorégraphie : Habid Ben Tanfous
Assistanat à la mise en scène : Laurie Degand, Pauline Maréchal
Diffusion : Manuela Leone
Une création du Théâtre de la Chute
En coproduction avec le Théâtre Varia
En coprésentation avec le Service des Arts de la Scène de la Province du Hainaut
Odön von Horváth est l’un des plus grands dramaturges de langue allemande du 20ème siècle. Né en 1901, ce fils de diplomate austro-hongrois, qui grandit entre Belgrade et Budapest en passant par Vienne, Munich, Murnau…, obtient en effet sa reconnaissance avec le théâtre. On lui doit notamment Légendes de la forêt viennoise ainsi que Casimir et Caroline. Dans ses romans, comme Jeunesse sans dieu ou Un fils de notre temps, il dénonce le fascisme et comment on se laisse prendre par un système et une idéologie.
Il meurt à Paris le 1er juin 1938, tué par la chute d’un arbre sur les Champs-Elysées. II avait fui l’Allemagne après avoir été mis à l’index par le régime nazi.
Ödön von Horvàth sombre alors dans l’oubli pendant un certain temps mais quelques grands auteurs de la génération de l’après-guerre revendiqueront une filiation directe avec celui qui, au plus fort de la tourmente, avait réinventé le théâtre populaire allemand.
Heinz Schwarzinger, grand éditeur et traducteur de littérature allemande, dit de lui dans sa préface de 1988: «Horvàth démasque le nationalisme, le racisme au quotidien, la lâcheté, l’infamie d’une société désemparée par une crise sans précédent. À découvrir d’urgence aujourd’hui pour tirer à temps les leçons de l’histoire.»
Le THEATRE de la CHUTE, basé à Bruxelles, partenaire du Théâtre Varia, est une compagnie de théâtre itinérant, fondée en 2010 par Benoît Verhaert, comédien, adaptateur et metteur en scène belge.
Depuis sa sortie du conservatoire de Bruxelles en 1995 Benoît Verhaert a joué dans une soixantaine de pièces et une vingtaine de films. Depuis quelques années il s’est consacré également à la mise en scène et à l’écriture. Son travail d’écriture est essentiellement un travail d’adaptation de romans pour la scène. Pour lui, écrire une adaptation théâtrale et la mettre en scène c’est avant tout faire un travail d’interprétation, donc l’écriture et la mise en scène sont le prolongement logique de son métier d’acteur, cela procède de la même démarche : être le porte-parole d’un auteur. Il a toujours privilégié dans son travail le dialogue entre artistes en favorisant le mariage des arts de la scène (principalement théâtre et musique) et surtout le dialogue avec le public en mettant en scène un théâtre de proximité.
En 2010 son adaptation de LA CHUTE a été vue par de nombreux groupes scolaires, ce qui l’a particulièrement motivé à approfondir cette rencontre avec le public adolescent en proposant, parallèlement au spectacle proprement dit, un programme d’animations scolaires sur mesure.
C’est ainsi qu’est né Le Théâtre de La Chute dont le projet est essentiellement de monter de grands textes de l’histoire de la littérature dans une forme théâtrale épurée et mobile. Il s’agit en effet de produire principalement des spectacles itinérants, privilégiant le mariage des arts vivants et mettant l’accent sur la proximité et le partage avec le public adulte et scolaire en proposant : pour les adolescents un concept d’animations scolaires interactives encadrant le spectacle. Le Théâtre de la Chute a donc, à l’occasion de ce projet, créé une troupe de comédiens – animateurs travaillant en milieu scolaire en concertation et en collaboration avec les enseignants du secondaire supérieur. pour les adultes un débat informel à l’issue de chaque représentation.
Le Théâtre de la Chute précise donc son orientation artistique en proposant dorénavant un théâtre inspiré d’une certaine idée de théâtre forum où chacun a voix au chapitre.
NOVEMBRE
15 ➔ 18
20:00 75′
15 / 10 €
10 € (groupe)
Centre Culturel de Charleroi
Boulevard Jacques Bertrand 1
6000 Charleroi
Je n’ai pas de pays natal et bien entendu je n’en souffre aucunement. Je me réjouis au contraire de ce manque d’enracinement, car il me libère d’une sentimentalité inutile. Le concept de patrie, falsifiée par le nationalisme, m’est étranger. Ma patrie c’est le peuple. Notre pays c’est l’esprit.
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